1. |
Open bike
04:55
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Open bike.
J'arrive le jeudi sur un paddock dégarni
Je pose la remorque juste à côté des chiottes
C'est quand même plus pratique les mains dans le cambouis Dans le cas d'une petite envie, dans le bleu décrépi
On descend la bécane, monte le marabout Dans le café l'aspartame, ça y est j'ai le sang qui bout
Demain c'est les essais, la course est dimanche Mais faut pas que je me blesse si je veux gagner la manche.
Quand pointe le crépuscule, le paddock se remplume
Le pop d'une bonne bouteille me maintient en éveil
Bottes, gants, sliders, cuir, dorsale, casque reluisent Aux aurores, je me présente aux techniques sans réticences
Le matelas est posé à l'arrière du combi Voilà, je vais roupiller, bon bin aller bonne nuit.
Ça y est, c'est les essais, la course est dimanche Je dois surtout pas me blesser si je veux gagner la manche.
Aux techniques, je me gausse, two fingers in the nose
Faut surtout pas que je casse ou one finger in the ass.
J'enquille la voie des stands, la poignée me démange Mais va pas te prendre un manche, attention c'est 60
Lâché sur l'enrobé, je fais chauffer les pneus Et quand tout est fin prêt, mets du gros gaz et pas qu'un peu.
Les essais sont finis, aujourd'hui c'est dimanche Je suis en dernière ligne, c'est foutu pour la manche.
On m'appelle en prégrille, montée d'adrénaline
Au tour de formation, j'ai le foie en décomposition
Le départ est donné, je n'ai-plus peur de rien et 4 de dépose, j'attaque comme un félin.
Le dernier tour s'achève, je suis rentré dans les points Je salue les commissaires, ça y est la course est loin.
Je remballe mon bordel, la journée était belle Je suis pas Valentino, je suis pas non plus un poireau.
Bis
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2. |
Les indiens d'Amérique
04:37
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Les indiens d'Amérique
Sur ces immenses territoires ou les tribus vivaient en paix.
Avec la faune qu'ils vénéraient et la flore qu'ils respectaient
Le loup était leur frère comme le serpent, l'aigle ou le chacal
Chevauchant leurs poneys, ils parcouraient les plaines
Au rythme effréné des bisons hors d'haleine
Mais un jour d'Europe, l'homme blanc est arrivé
En terrain conquis, ils les ont faits abdiquer
Les obligeant à croire en un dieu inconnu
Leur offrant en nombre : microbes et maladies.
Fier de sa conquête, l'envahisseur décima
Les troupeaux de bisons si nombreux autrefois.
Cheyennes, Iroquois, Natchez, Cherokees Navajos, Apaches, Hopis, Pueblo et Sioux
Durent laisser leurs terrains à ces européens fous.
Ils furent baptisés les indiens d'Amérique, Ignorant tout de l'Inde, n'ayant que faire d'Amerigo
Puis ont passé de nombreuses décennies
Sans pour autant qu'ils ne se soient soumis
Mais ils furent massacrés et leurs populations décimées.
Que reste t'il aujourd'hui de toutes les tribus d antan ?
Au hasard des réserves ils n'ont guère de répondant
Et si les blancs regardaient derrière eux leur histoire
L'Amérique retrouvera un jour ses lettres de noblesse
Ce jour à la Maison Blanche, un indien sera Président (bis).
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3. |
Jeu de guerre
03:07
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Jeu de guerre.
Le temps se couvre, le ciel se met à gronder
Les gens courent, les enfants se mettent à hurler
Les rues se vident, on entend le vent pleurer
Comme si une pluie acide venait tout emporter
Préparez-vous au grand rendez-vous
Réconciliez-vous avec vos dieux
Car c'est le jeu de guerre, victoire aux couleurs de la chair
Jeu de guerre, le premier qui meurt c'est celui qui perd
Je veux plus de sang et plus de morts, je suis le commandant du gore Jeu de guerre, le premier qui meurt c'est celui qui perd
Ce matin, averse de bombes et de mort métallique
Pensez bien au parapluie anti atomique
Chaussez bien vos enfants de leurs petites sandales
Et n'oubliez pas de leur mettre leur gilet pare-balles
Préparez-vous au grand rendez-vous
Soyez prêts à être un dommage collatéral
Car c'est le jeu de guerre, victoire aux couleurs de la chair Jeu de guerre, le premier qui meurt c'est celui qui perd Je veux plus de sang et plus de morts, je suis le commandant du gore Jeu de guerre, le premier qui meurt c'est celui qui perd
Il faut croire que le royaume des morts est saturé
Rien qu'à voir tous ces corps sans vie que la terre a gerbés
Admirez les balais des chars qu'on croiraient danser
Ecoutez chanter les mortiers
Préparez-vous au grand rendez-vous
Concerto d'une tête pour AK 47
Refrain
Jeu de guerre, le premier qui meurt c'est celui qui perd (4 fois).
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4. |
Intelligence humaine
04:52
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Intelligence humaine
Il y a des gens qui pensent valoir mieux que les autres
Depuis la nuit des temps l'humain domine l'homme
Intelligence humaine, n'es-tu pas légende, existes-tu vraiment ?
Martin est mort pour qu'un noir soit égal à son frère blanc
Gandhi est mort pour que son peuple soit égal à tous les peuples
Et tous ceux qui se sont battus, pour qu'on puisse sincèrement parler, D'intelligence humaine
Esclaves, sous-fifres et bâtards ; gladiateurs au centre du cirque Exploités du monde au devant de la triste scène
Amusent les grands magnas de la terre qui régissent l'Humanité entière Et font semblant de ne rien voir, ne rien savoir, de ne rien croire.
Intelligence humaine, existes-tu vraiment ?
S'il y a quand même des hommes qui se battent pour les plus humbles L'égoïsme reste roi, la course aux hypocrites, ça me fait frémir.
Aucun enfant au monde n'est raciste à la naissance
Aucun animal au monde n'extermine ses congénères
Dois-je vraiment être fier d'appartenir à la gente humaine ?
Et le jour où le monde comprendra que ses richesses appartiennent à la terre Il sera temps de bannir à jamais l'indifférence, l'intolérance
Mais l'effort, tout un chacun doit le faire, du gros ténor au simple prolétaire En toute humilité, on pourra parler : d'intelligence humaine, d'intelligence humaine.
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5. |
Sacré docteur
03:33
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Sacré docteur
Le bon docteur Oppenheimer nous a fait un cadeau
Jouant avec l'atome, il a bien vite pensé
Que l'astre bleu fourmille de cinq milliards d'humains
Copulant à foison, ne cessant d'engendrer
Son ampoule encéphale s'étant vite éclairée
Pour arranger tout ça, on va tout faire péter.
Sacré Charles Martel, précurseur du racisme,
Tu as su les chasser, les ramener au pays,
Ils ne venaient certes pas pour se faire exploiter
Les charters en ce temps n'étaient pas inventés
De toute ta descendance, à l'aube de l'an 2000
Tu nous donnes de grands hommes, digne de ton héritage.
Salut mon vieux Deibler, comment va le boulot ?
Les têtes tombent-elles toujours à profusion ?
T'en tué plus de mille, c'est un beau palmarès
Ton fils pense-t-il encore reprendre ton affaire ?
Mais aujourd'hui tu sais, ce n'est plus un métier
La peine de mort hélas a été supprimée.
Mais de tout temps sur la terre, le génocide est roi
Qu'est ce qu'on s'amuse bien à tous se trucider
Sodomites, Gomorrhiens, outsiders phalliques
N'avez pas vu venir les foudres du Bon Dieu
Et s'il recommençait sur toute la planète
Ah Quel divin spectacle, on va bien se marrer
On va bien se marrer Ah, ah, ah, ah, ah
On va bien se marrer Se marrer, etc...
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6. |
Incompréhension
03:03
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INCOMPREHENSION
Des millions de braves gens, bouillant ont investi les rues
Crachant leur haine tout en hurlant, au nom de leur sainte vertu
Contre ces êtres dits anormaux, tapis dans l'ombre de leur Eden
Qu'on assimile aux animaux, pour qui l'on entame un requiem
Moi je ne donnerai pas mon avis Car j'ai bien d'autres soucis Mais je ne m'opposerai pas Au bonheur quel qu'il soit
Jamais on ne les verra défendre leur pouvoir d'achat
Jamais nous ne les verrons améliorer leur condition
Tout autour d'eux s'écroule, ils disent c'est la fatalité
Ne bougeront pas une once, pensent : les dés sont jetés
Là je donnerai bien mon avis Ça fait partie de mes soucis Plus important en tout cas Que d'emmerder un couple de gars
Dans cette dite démocratie, ou un boulot ne suffit plus
A assurer notre survie, mais à faire enfler leur verrue
On veut faire revivre aux homos les grandes heures de l'inquisition
Et l'on va crever comme des veaux à engraisser d'énormes darons
Là je donnerai bien mon avis Ça fait partie de mes soucis Plus important en tout cas Que d'emmerder un couple de gars
Là je donnerai bien mon avis Ça fait partie de mes soucis Mais je ne m'opposerai pas Au bonheur quel qu'il soit
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7. |
Monster
06:03
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Monster
I am a monster, a killer going free
I am your predator, out of his cage
I'm bigger than Hannibal, he's just a choir boy
The night you will dream of me, I am your nightmare.
Refrain :
More the day pass, more I get you Every day, every night feels your fear l'Il corne back.
I'm not a good boy, I killed your grandmother
Everybody I knew, sleep six feet under
It's like a good lunch, exquisite and refined
I wana to take over, I will kilt again.
Refrain
Corne on with me tonight, we'II playing doctor
You will be my patients, l'Il be the coroner
Vve never attacked children, they're like a fruit
I prefer to wait until they are fully ripe.
Refrain
I distil my bad smell on this earth so fertile
I'm regularization of the human race
Of all your nasty beast, I am the worst
I am a monster; I am a human.
Refrain : X2
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8. |
La conjoncture
03:02
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La Conjoncture
Mes gosses sont de mauvais poil, ma femme les a engueulés,
Faut dire que moi en ce moment, je suis toujours après sa peau,
J'ai pas de raison valable c'est peut-être parce que je suis trop con
Mon pote Arthur me dit que c'est sûrement la conjoncture.
J'suis de mauvais poil parce qu'au boulot mon chef m'a engueulé
Je ne sais pas ce qu'il a en ce moment, l'est tout le temps après ma peau Il a pas de raison valable, c'est peut-être parce qu'il est trop con
Aux infos dans sa voiture, ils disent que c'est la conjoncture.
Le patron de mon usine est tombé sur le paletot du chef,
Il est très énervé, y'a quelque chose qui doit pas aller
Pourtant y'a pas d'raison, c'est peut-être parce qu'il est trop con
Si j'ai bien entendu, ce doit être la conjoncture.
L'humeur de mon patron est actuellement déplorable
Il paraît qu'il subit les affres de sa femme
Y'a cependant pas de raison, c'est peut-être parce qu'elle est trop conne, La raison de cet état, c'est sûrement la conjoncture.
La femme de mon patron est une brillante institutrice
Mais les gosses de sa classe mettent ses nerfs à rude épreuve
Y'a pourtant pas de raison car les gosses ne sont jamais cons
Allez comprendre quelque chose, ce ne peut être que la conjoncture.
Elle a bon dos la conjoncture mais elle n'explique pas tout
Y'a qu'à regarder de l'A.N.P.E. jusqu'au sommet de l'Elysée
Moi je ne vois pas de raison c'est peut-être parc' qu'on est tous cons
Pis ça nous arrange bien de mettre ça sur le dos de la conjoncture.
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9. |
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Puériles pathétiques hyènes
Ça vote à droite, c'est la galère
On passe à gauche, coup de révolver
« Si eux font ci, nous on fait ça
Au pire ça se verra pas »
Costume cravate, l'air diplomate
« Regarde chérie, les gens m'aiment bien »
Un petit mytho sur TF1
Et c'est la joie dans la peuplade.
Refrain :
Puériles, pathétiques hyènes Nous sommes vos charognes, sucez-nous jusqu'à la moelle Oh, prenez -nous pour vos chiennes Si on ne dit rien c'est qu'on aime bien Refilons tout notre pognon Engraissons le patron.
Oh mince encore un site qui ferme
Plein de chômeurs en perspective
Les porte-monnaie vont devenir terne
Mais on s'en tape de ces endives
« Eh les mecs, j'ai une idée de merde
Ça le français, il va gueuler
Mais surtout, soyez rassurés Le fric, il va rentrer »
Refrain
J'suis l'Al Capone du gouvernement
Le Franck Nitti de l'économie
La mafia légalisée
Le roi du crime organisé
Racket populaire, sécurité routière, Remettre la France à flot, soupçon d'impôt Pour vos cervelles, l'audiovisuel Et TVA, tout ça pour moi.
Refrain
Ne cherchez pas lequel est le mieux
Nous, c'est votre fric qui nous rend heureux
Oh oui vivez, oui respirez
Tant que nous, ça nous fait gagner.
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10. |
Mon pote le clochard
03:36
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Mon pote le clochard
Ce matin sur le boulevard, je n'ai pas vu mon pote le mendiant
Il n'était pourtant pas tard, d'habitude il est toujours là
Sa guitare ne chantera plus, on l'a expulsé comme un chien
Ça ne fait pas bien pour les touristes, nous a expliqué la mairie
La France pays des droits de l'homme
N'a rien à envier à Cuba
Certains élus parfois se donnent
Le droit à l'exclusion, l'interdiction de vivre... l'interdiction de vivre
Les bien-pensants de ce pays, qui vont à la messe et qui prient
Font un détour pour éviter la main tremblante qui les supplie
Ils sont sales, ils éructent, ils se saoulent et ils flatulent
En ces terme s'est justifié le maire de cette cité
Mais il oublie le salopard
Que si les citoyens régressent
Et tombent dans la déchéance
C'est grâce à lui, c'est grâce à ses comparses...
C'est grâce à ses comparses
La France pays des droits de l'homme
N'a rien à envier à Cuba
Certains élus parfois se donnent
Le droit à l'exclusion, l'interdiction de vivre...
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